La page de l'UPLEA

L'UPLEA (Union des Propriétaires et Locataires des Environs d'Arvel) était une association présidée par Mme Christine Petitpierre, qui avait activement participé à la prise de conscience générale du problème des carrières lors de la mise à l'enquête du projet d'extension en 1998. Cette association, dont la quasi-totalité des membres a rejoint SOS-Arvel, a versé le solde des dons qu'elle a reçu à SOS-Arvel.

Les archives de 1998 (date de la mise à l'enquête de l'extension) de La Presse-Riviera témoignent du débat houleux qui avait déjà eu lieu à ce moment.

L'UPLEA est une association distincte de SOS-Arvel, bien qu'une large partie des membres de l'UPLEA, y compris certains membres de son comité, aient rejoint SOS-Arvel. C'est pour cette raison que nous relatons les événements importants liés à cette association.

Résumé de l'assemblée générale de l'UPLEA du 26.9.2000

La recommandation de la Présidente de l'UPLEA  n'a pas trouvé de soutien dans l'assemblée des membres présents (une vingtaine sur un total de 48 adhérents). Au vu des reproches exprimés, la Présidente s'est excusée de la façon cavalière dont elle avait annoncé cette recommandation le 28 mars 2000 sans solliciter auparavant l'avis de l'assemblée générale. Dans cette recommandation, elle s'annonçait satisfaite du nouveau projet en dent creuse, qui répondrait aux buts fixés par l'association, c.à.d la diminution du bruit et de la poussière.

La Présidente a proposé d'effectuer un sondage par courrier des 48 adhérents afin de recueillir l'opinion générale quant à cette recommandation, et d'éventuellement dissoudre l'UPLEA si le sondage confirmait l'antagonisme entre l'opinion des membres et les buts de l'association défendus par la Présidente. Réponse dans quelques jours.

La très molle application de la convention entre l'UPLEA et les Carrières d'Arvel a aussi été débattue. Cette convention, obtenue par l'UPLEA suite aux maintes oppositions lors de l'enquête publique, stipule que les Carrières d'Arvel SA s'engagent à ne faire aucun dévalage pendant les jours de beau temps dans le Châble-du-Midi. M Bernard Streiff, directeur des Carrières d'Arvel SA, a admis durant l'assemblée générale ne pas respecter cette convention. Également présent, M Glappey, municipal, sous prétexte de refuser un état policier, ne veut pas se charger de faire respecter cette convention, et renvoie les opposants à la police.

La Présidente de l'UPLEA a ensuite donné l'occasion à SOS-Arvel de présenter ses buts et ses arguments, qui se cantonnent pour l'instant à exiger une procédure en accord avec la loi cantonale sur les carrières, c.à.d. d'exiger une mise à l'enquête du nouveau projet. Il semble que la levée prochaine des oppositions soit un secret de polichinelle, puisque MM Streiff et Glappey et Mme la Présidente présument tous d'une telle levée.

Comme l'a révélé d'emblée la Présidente, l'UPLEA existe pour défendre les intérêts de tous les propriétaires et locataires recensés dans le voisinage des carrières, soit au total environ 150. Parmi ces 150, auxquelles s'ajoutent des personnes ne faisant pas partie du voisinage des carrières, 48 ont effectivement adhéré à l'UPLEA. Parmi les 148 oppositions, 69 ont été dirigées par l'UPLEA (oppositions de membres de l'UPLEA ou de non-membres).

Dans les articles publiés le lendemain de l'assemblée de l'UPLEA, La Presse-Riviera titrait "L'opposition se divise", et 24 heures "Les irréductibles prennent l'avantage". Bien au contraire, puisqu'une écrasante majorité des membres de l'UPLEA présents à cette assemblée ont entre-temps adhéré à SOS-Arvel, on ne peut pas parler de division chez les opposants. Les buts de SOS-Arvel (cf. art. 2 des statuts) étant plus étendus que ceux que s'était fixés l'UPLEA, ils répondent mieux aux attentes des opposants. C'est donc un passage de relais, et non une division, qui a eu lieu lors de cette assemblée.