Après 13 ans de lutte pour faire cesser le saccage du paysage du Haut-Léman et des nuisances inacceptables pour le voisinage, SOS-Arvel et Helvetia-Nostra viennent de gagner une nouvelle bataille décisive devant le Tribunal fédéral. Avec l'annulation des décisions du Tribunal cantonal, le dossier est renvoyé au Département de la Sécurité et de l'Environnement pour étudier une solution proche de celle de l'expertise du Professeur Löw et que SOS-Arvel recommande depuis longtemps.
La sécurisation prétexte exagérée pour permettre 10 ans d'exploitation de la carrière du Châble du Midi, avec un agrandissement hideux de la balafre de 13500 m2 à son sommet, a été écartée en faveur d'une sécurisation raisonnable non influencée par les intérêts privés en jeu. L'exploitant a en effet provoqué lui-même des instabilités qu'il a demandé ensuite de sécuriser. Le procédé est douteux, voire malhonnête dans la mesure où il pouvait en être conscient. Pour cette raison, le Tribunal fédéral a écarté les arguments économiques de la solution préconisée ; c'est juste. D'autre part, le Canton n'a toujours pas répondu à notre question: Où allez-vous trouver les graviers de roche dure dont nous aurons encore besoin après la remise en état du site telle que le Canton la prévoit ? Car dans 20, 30 ou 50 ans, nous aurons besoin de ballast et de gravier. Cette fuite aveugle en avant s'appelle de la politique de gribouille !
Alors que le DSE fasse rapidement étudier la seule solution d'exploitation possible en zones de forte densité d'habitation et d'activités diverses: une extraction en galeries souterraines qui assurerait un approvisionnement sûr à moyen et à long terme avec peu de nuisances, confinées uniquement aux installations.
Voilà la solution constructive proposée depuis longtemps par SOS-Arvel.
SOS-Arvel, CP 194, 1844 Villeneuve (association reconnue d'utilité publique).
Le président: Charles Willen, Villeneuve